Parmi les différents types de SCPI disponibles sur le marché, il y a notamment les SCPI européennes. Moins nombreuses, elles font l’objet de nombreux débats. Et pourtant, elles présentent de réels avantages. Lesquels ?
Bénéficier d’une meilleure rentabilité
Il est plus avantageux d’investir dans une SCPI européenne, dans une optique de rentabilité. Le DVM ou taux de rendement annuel de ce type de produit avoisine les 6 %, contre 4 % pour les SCPI françaises. C’est notamment le cas des SCPI Corum Origin et NEO. La nouvelle SCPI Eurion est un cas à part vu son DVM en 2020 : 10,40 %.
La plupart des SCPI européennes sont classées dans la catégorie des SCPI diversifiées. Elles détiennent, en effet, différentes typologies d’actifs immobiliers dans leurs patrimoines. Les immeubles de bureaux y occupent une place prépondérante. Viennent ensuite les commerces, les locaux d’activité et les murs de commerces.
Alléger le poids fiscal de ses revenus fonciers
La rentabilité n’est pas l’unique atout d’une SCPI européenne. La fiscalité des revenus fonciers en fait aussi partie. Ils sont faiblement imposés par rapport aux revenus de source française. Pour rappel, la France a passé des conventions fiscales internationales avec un certain nombre de pays européens et étrangers. Elles visent particulièrement à éviter une double imposition des contribuables.
En vertu de l’article 48 du Code Général des Impôts (CGI), tout contribuable résidant fiscalement en France doit déclarer la totalité de ses revenus internationaux en France. Le cas des SCPI est un peu spécial. La fiscalité applicable aux loyers est celle du pays dans lequel se trouvent les actifs immobiliers.
Bon à savoir : les prélèvements sociaux sont nuls pour les revenus fonciers de source allemande. Des crédits d’impôt sont également prévus pour les porteurs de parts de SCPI. C’est notamment le cas des structures détenant des biens immobiliers en Italie, en Espagne et en Allemagne.
En ce qui concerne les revenus fonciers provenant des biens situés en Belgique, Irlande, Finlande ou au Portugal, ils bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu. De quoi alléger la fiscalité des porteurs de parts d’une SCPI européenne.
Accès au marché international de l’immobilier professionnel simplifié
L’accès au marché de l’immobilier d’entreprise européen est restreint. Il faut prévoir un budget conséquent de 200 000 € à 500 000 € pour s’y positionner. Il existe heureusement une solution alternative plus accessible : la SCPI européenne. Le montant du ticket d’entrée oscille entre 200 € à 5 000 €.
Dans une optique d’une meilleure rentabilité, il est vivement conseillé de souscrire plusieurs parts de SCPI européennes. À noter que le rendement de ce type de placement varie en fonction du montant d’investissement initial, correspondant au nombre de parts souscrites.
Le prix acquéreur peut être une source de confusion. Afin d’éviter toute mauvaise surprise, mieux vaut se référer à la notion de minimum de souscription. Il s’agit du montant d’investissement minimal imposé par la Société de Gestion. Il est souvent nécessaire d’acquérir 5 ou 10 parts (jusqu’à 25) pour finaliser une première souscription.
Des risques locatifs plus réduits, voire inexistants
Selon le Portail-scpi.fr, le patrimoine d’une SCPI européenne est situé majoritairement ou intégralement hors de France. Par conséquent, la taille du parc immobilier est plus importante. Les risques locatifs sont réduits de manière considérable (impayés, vacances locatives, etc.). De quoi rassurer les porteurs de parts souhaitant investir dans une optique à long terme.
Afin de mutualiser davantage les risques locatifs, misez sur une SCPI européenne affichant une capitalisation proche ou supérieure à 1 Md€. Elle devrait également disposer d’un taux d’occupation financier (TOF) avoisinant les 100 %. La SCPI thématique Pierval Santé constitue un exemple concret. Pour rappel, sa capitalisation dépasse les 1 788 M€ au 30/06/2021.