La proximité avec l’Océan Atlantique, une culture et une identités fortes, des paysages verdoyants… la région Bretagne est un territoire attractif, y compris pour les particuliers désireux de mener à bien un projet immobilier. Peut-être êtes-vous dans ce cas, et recherchez des informations complémentaires sur la situation et les tendances actuelles de l’immobilier en Bretagne.
Quelle évolution du marché ?
Selon les derniers chiffres du baromètres Seloger.com, la moyenne de prix au mètre carré de l’immobilier sur les 4 départements de la région s’élève à 1830 euros. Bien que plus chère que le Centre (env. 1550 euros/m²) ou le Poitou-Charentes (env. 1620 euros/m²), la Bretagne demeure donc un territoire accessible dans le Grand Ouest français.
Cependant, il s’agit là d’une des estimations les plus optimistes ; en effet, d’autres baromètres indiquent des prix relativement plus chers, à l’image de meilleursagents.com, pour qui le coût d’une maison s’établit à 1791 €/m², et les appartements à 2222 €/m², ce qui revient à une moyenne de 2006 euros. De plus, la tendance générale de l’immobilier en Bretagne est la même qu’en France : une augmentation sur l’ensemble du territoire, plus marquée dans les grandes villes (Rennes, Brest, Lorient…).
Quels sont les biens les plus prisés ?
D’après le site le-partenaire.fr , on observe à Brest, sur l’ensemble des biens immobiliers recherchés, 72% d’appartements anciens, 25% des maisons anciennes, pour 3 % d’appartements neufs. Ces faits s’expliquent par un écart très important de prix entre le neuf et l’ancien, surtout pour les appartements, qui passent dès lors de 2260 à 4500 euros par mètre carré. Normalement, on ne relève qu’un écart de seulement 25 à 30 % en France en moyenne. A Rennes, 89% des biens recherchés sont logements anciens.
De manière globale, les appartements anciens sont nettement parmi les biens immobiliers les plus recherchés par les particuliers, en raison de leur plus faible coût vis-à-vis des maisons. Cet écart de prix brut s’explique par le fait que les appartements affichent une superficie inférieure aux pavillons résidentiels classiques. Le prix au m² des appartements demeure cependant plus élevé, comme expliqué précédemment.
Les villes bretonnes : une flambée des prix ?
Rennes, plus grande cité de Bretagne en terme de démographie et d’emploi, a suivi la tendance nationale des villes françaises majeures, avec une augmentation de 7 à 8 % du prix au mètre carré. Ce dernier s’établit en moyenne à 2350 euros en Ille-et-Vilaine et à 3480 à Rennes selon Seloger.com, ce qui en fait une métropole peu accessible financièrement. Cependant, il n’existe pas de risque de bulle spéculative, et les prix ont nettement moins augmenté qu’à Bordeaux par exemple. Dans le Finistère (Brest, Quimper), l’immobilier à grimpé de 4% en 2019.
Investir actuellement : est-ce une bonne idée ?
La crise induite par le confinement et les mesures sanitaires ont cependant provoqué une forte hausse en Bretagne, plus de 11%, touchant aussi bien les maisons que les appartements. Toutefois, il faut rappeler que de telles évolutions s’observent de manière classique dans les mois qui suivent chaque crise majeure, avant de retrouver un niveau davantage « normal ». Il peut être conseillé d’attendre et de suivre attentivement les cours de l’immobilier. Si vous êtes dans une logique d’investissement, la valeur de votre bien pourrait décroître d’ici quelques mois.
Si vous êtes toujours décidé.e à acheter ou louer, sachez que 5 villes sont généralement mise en avant pour la qualité de leur vie en Bretagne : Brest, Rennes, Lorient, Quimper et Vannes. Vous pouvez retrouver un vaste panel d’offres sur un site proposant des annonces immobilières locales, par exemple sur cette page .