Faire construire c’est le projet d’une vie. On s’endette sur plusieurs années, on y place éventuellement une partie de ses économies pour s’offrir la maison de ses rêves. Aussi il est très important d’étudier la partie financière de l’opération pour ne pas avoir de mauvaise surprise et être serein sur son budget. Voici alors 3 étapes déterminantes pour réussir le financement de la construction de sa maison.
Définir le budget de la construction de maison
Avant même de se lancer tête baissée dans la recherche d’un terrain ou de démarcher les constructeurs de maisons, il faut absolument connaître sa capacité d’achat. Il faut pouvoir répondre à la question « Quel montant peut-on mettre pour financer intégralement le projet d’une construction ? ». Pour le calculer précisément, il faut mettre en relation ses revenus (salaires, rentes, etc.), ses charges (crédits, impôts, etc.), son apport personnel le cas échéant et la durée du crédit immobilier souhaitée. Pour cela, vous pouvez vous faire accompagner de votre banquier ou de vous aider des calculateurs disponibles sur Internet.
Une fois le budget clairement défini, il va falloir le répartir entre les différentes dépenses à prévoir. Tout d’abord le terrain. En consultant dans un premier temps les annonces immobilières, il est possible de se rendre compte du prix du marché dans sa région. Aussi, les conseils d’un agent immobilier seront les bienvenus pour avoir une idée plus précise du prix des terrains et des frais à prévoir : honoraires d’agence et frais de notaire. Pour connaitre le coût de la construction de la maison, rien de mieux de que de rencontrer un constructeur. Il pourra déjà vous donner une grille tarifaire des modèles de maison ou faire un devis personnalisé.
En parallèle du budget terrain + maison, il est essentiel d’anticiper les coûts des travaux. Il s’agit d’une part de la viabilisation : eau, électricité, gaz, téléphone… Il faudra contacter tous les acteurs des différents raccordements pour demander des devis. Dans un second temps, il faudra aussi estimer le montant des différents travaux des finitions et aménagements extérieurs.
Connaître les aides disponibles pour optimiser le financement
Une fois sa capacité d’achat calculée, il est possible de l’augmenter grâce aux différentes aides pour une construction neuve. Ces dispositifs financiers mis en place par le gouvernant sont éligibles pour la plupart d’entre eux aux primo-accédants. Il faut pour cela ne pas être propriétaire de sa maison pendant 2 ans. Il faudra également considérer plusieurs limitations liées à plusieurs critères comme la localisation du projet, la composition du foyer et les plafonds de revenus.
La plus connue des aides financières est le prêt à taux zéro ou PTZ. Il est possible de prétendre à un prêt sans avoir à payer d’intérêt d’emprunt. Seul le capital est remboursé. Il finance de 20 à 40% du montant de l’opération terrain + maison et permet de gagner 5% de sa capacité d’achat.
Il y a également le PSLA ou prêt social location accession. Contrairement à ce que son nom indique, ce n’est pas un prêt mais un mécanisme qui permet d’acquérir sa maison en passant par une phase de location puis d’achat. Il permet de bénéficier de gros avantages fiscaux, à savoir l’application d’une TVA réduite à 5,5% et l’exonération de la taxe foncière pendant 15 ans.
Il existe d’autres dispositifs pour optimiser le financement de la construction. Pour les connaître, il ne faut pas hésiter à contacter les collectivités locales et prendre rendez-vous avec un conseiller de l’ADIL de sa région.
Obtenir un crédit immobilier pour financer le projet
Enfin, à moins de pouvoir payer comptant, le financement pour l’achat du terrain et de la maison (mais aussi les taxes, impôts et autres frais) se fera par la souscription d’un prêt immobilier. Prendre contact avec sa banque peut donner une première idée des montants et des modalités. Aussi le meilleur allié dans ces démarches sera le courtier en crédit immobilier. En effet, son métier est de défendre les avantages pour ses clients pour gagner sur le taux d’intérêt, la garantie, l’assurance emprunteur et les modalités de remboursement : modulations, anticipations, etc.