Pour acquérir un appartement ou une maison, un crédit immobilier est un passage obligé. Quelles que soient vos conditions de ressources, votre apport personnel, votre situation professionnelle, comment bien préparer votre dossier pour que votre banque vous accorde l’emprunt dont vous avez besoin ?
Des comptes bancaires sains
Comme le souligne à juste titre interactifimmo.com, avant de solliciter un prêt, mieux vaut ne pas être sans cesse à découvert. En effet, pour le financier en charge de l’analyse de votre dossier, le fait que votre compte soit régulièrement à découvert peut signifier que vous avez du mal à gérer vos propres finances. Cela peut faire craindre des retards de paiement, voir des impayés, ce que n’apprécie pas du tout les établissements bancaires.
Par conséquent, la première étape consiste à gérer au mieux vos comptes bancaires. Ceux-ci ne doivent jamais passer en dessous de zéro, et ce plusieurs mois avant toute demande de financement.
Se constituer régulièrement une épargne
Votre capacité à épargner chaque mois une petite somme est un signal positif envoyé à votre conseiller financier. En effet, ceux-ci sont très sensibles au fait qu’un demandeur soit en mesure de mettre de côté quelques dizaines d’euros mensuellement.
Absence de découvert et capacité à épargner sont les bases d’une bonne gestion en père de famille. Un établissement bancaire préfère accorder un crédit immobilier à quelqu’un dont les revenus sont relativement modestes mais qui est en mesure de mettre de côté chaque mois une cinquantaine d’euros, plutôt qu’à une personne aux revenus plus confortables mais qui est à découvert dès le 20 du mois.
Pouvoir continuer à épargner
Si la constitution d’une épargne est un bon point, votre banquier va également s’inquiéter du fait que les traites de votre futur crédit immobilier n’annihilent pas cette capacité. Dans le cas contraire, au moindre coup dur, vous vous retrouveriez rapidement en difficulté.
Une situation professionnelle stable
Pour un salarié, difficile de solliciter un prêt immobilier sans apporter la preuve que votre situation professionnelle est stable. Ce critère est d’ailleurs probablement l’un des plus importants, bien plus que les revenus annuels en eux-mêmes. Bien évidemment, ces derniers influent sur la décision finale, mais une situation professionnelle stable ouvre bien des portes.
Pour les travailleurs indépendants ou les gérants, les trois derniers bilans comptables seront demandés. Ce la permet d’attester de la stabilité de votre activité professionnelle.
Le montant de votre apport initial
Depuis quelques mois, concurrence oblige, les banques sont bien moins exigeantes quant au montant de l’apport initial. Toutefois, celles-ci restent très frileuses dès lors que le financement sollicité doit couvrir l’intégralité du montant de l’acquisition.
Les établissements bancaires français estiment qu’un demandeur doit être à même de mettre sur la table un apport couvrant au moins 10% du coût total de l’acquisition. En effet, cette somme permet généralement tout juste de régler les différents frais inhérents à l’acquisition. Comme ceux de l’agence, les honoraires du notaire ou encore le frais de dossier.
Dès lors que vous êtes en mesure d’apporter 15% à 20% du montant, votre demande de financement apparaît comme plus solide et plus rassurante.
Enfin, faire jouer la concurrence entre les banques peut vous permettre d’obtenir des conditions de financement plus avantageuses.