Vous souhaitez savoir comment autofinancer votre bien immobilier ? Tout d’abord, vous devez savoir que l’autofinancement immobilier ne possède pas de définition juridique. Il s’agit d’une méthode de financement visant à ne pas faire appel à des ressources extérieures. Cependant, cette méthode a un coût et elle peut comporter certains risques. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur l’autofinancement :
Autofinancement immobilier : un mode d’investissement différent
L’autofinancement est un mode de financement d’une société qui ne demande aucune ressource extérieure. Cette méthode est considérée par les partenaires de la société comme peu risquée et relativement saine. Cependant, elle est moins intéressante pour les investisseurs.
Effectivement, la société va être active sur des projets moins rentables que dans le cas de levées de capitaux qui vont exiger des retours sur investissement conséquents. Ici, le coût de l’autofinancement se résume aux dividendes qui sont versés aux actionnaires. C’est donc moins coûteux qu’en emprunt bancaire mais la fiscalité sera ici moins favorable.
Autofinancement immobilier : le calcul de la capacité
Pour calculer sa capacité d’autofinancement (CAF), il faut utiliser l’excédent brut d’exploitation ou le résultat net. Nous vous proposons ces deux formules de calcul de votre CAF :
- Capacité d’autofinancement : excédent brut d’exploitation + produits encaissables charges décaissables
- Capacité d’autofinancement : résultat net + charges calculées produits calculés + valeur nette comptable des éléments d’actifs cédés
Autofinancement immobilier : fonctionnement et étude de cas
Choisir un bien à fort potentiel de rendement :
Tout d’abord, sachez qu’il est possible d’autofinancer son achat immobilier, notamment dans le cas d’une location meublée. Il est primordial de choisir un bien présentant un fort potentiel de rendement. Ensuite, le futur acquéreur doit calculer le montant des loyers perçus. Il devra aussi tenir compte des dépenses relatives à l’investissement ainsi que des mensualités de son crédit.
Si le rendement locatif du bien acheté est supérieur aux charges de gestion et au coût du prêt alors l’autofinancement du logement est une réussite. Vous profiterez ainsi d’une bonne rentabilité. Donc, il est plus que judicieux de vous tourner vers un bien qui dégagera un rendement intéressant.
Par ailleurs, il est évident que le choix des locataires ne devra pas être pris à la légère. C’est la seule façon de vous assurer du bon rendement de votre bien. En effet, il est possible de vous lancer dans la location meublée non professionnelle. Il faudra opter pour des appartements situés dans des villes à fort rendement comme Paris, Villejuif ou Asnières.
Une fiscalité adoucie
Investir dans une location meublée est un choix judicieux. C’est l’assurance de percevoir des revenus locatifs tous les mois à condition bien sûr de bien choisir son bien. D’ailleurs, ce bien immobilier vous permettra de bénéficier d’une fiscalité adoucie grâce au statut LMNP (loueur meublé non professionnel).
Effectivement, les revenus locatifs issus de ce type de location seront imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cela n’entrera donc pas dans la catégorie des impôts et revenus fonciers. Vous pourrez donc déduire l’ensemble des frais générés par l’achat immobilier sur 30 ans. De plus, vous aurez la possibilité d’obtenir plusieurs acquisitions par année.
Autofinancement immobilier : les clés de la réussite
Sur le plan théorique, tous les investisseurs en France sont en mesure d’autofinancer leur achat grâce à la location meublée non professionnelle. L’idéal est d’investir dans un logement ancien situé dans une ville où la demande locative est élevée comme Lyon, Paris, Lille, etc.
Par ailleurs, si besoin est vous pourrez faire appel à un expert en immobilier afin de trouver la solution adaptée à votre situation. Il s’agit ici pour vous de bénéficier de précieux conseils pour optimiser la réussite de votre projet. Le futur propriétaire pourra aussi avoir recours à un bon cabinet de conseil en gestion de patrimoine, à un notaire et à un courtier afin de mettre tout en oeuvre pour réussir son autofinancement. Il est important d’être accompagné et conseillé dans ce secteur notamment pour les primo-accédants.
Conclusion sur l’autofinancement
Pour conclure sur l’autofinancement immobilier, sachez qu’il convient d’effectuer le calcul du rendement locatif du bien ainsi que celui du flux de trésorerie nécessaire pour réussir l’opération.
Par la suite, il faudra convaincre votre banquier de vous suivre dans votre projet d’investissement. Quoi qu’il en soit les organismes prêteurs vérifient toujours votre capacité d’endettement avant de vous accorder un prêt.
De plus, n’oubliez pas de meubler et décorer votre bien avant de vous lancer dans la chasse aux locataires. Un bien immobilier présentable trouvera plus vite preneur. Si l’étape de la recherche des locataires vous semble trop compliquée, vous pouvez déléguer la gestion locative à des agences immobilières.